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Betty GUZZO est née en 1958. Elle expose depuis près de 30 ans dans les régions de l’Est et de l’Ouest de la France, en Allemagne et aux Pays-Bas. Son ancien Atelier-Galerie qui était situé dans le centre historique de Bayeux a favorisé une reconnaissance internationale. Ses différentes séries de tableaux, sur toile ou sur papier, à l'acrylique ou en technique mixte ( acrylique + collage ); tendent vers une expression "plutôt" abstraite que l'on pourrait qualifier de "non-figurative". Membre de l’ADAGP Inscrite à La Maison des Artistes. ___________________________________ Travail artistique: Une des séries emblématiques de B. Guzzo, intitulée " Rectangle Blanc ", est devenue au fil du temps le support d’ une expression permanente. Le rectangle et sa dynamique de l’angle droit permettent ainsi la représentation d’espaces, de lieux mystérieux aux consonances poétiques. [..ils procèdent de masses et d’environnements imbriqués dans un rapport spatial faussement naïf à entrées multiples, où les à plats laissent entrevoir une profondeur et une densité de la matière, dont la texture suggère qu’elle pourrait très bien déborder de son cadre, par un bord dérobé à la perception première..] A. Colin Déat Libre cours est donné à l’ imaginaire de celui qui regarde, le sollicitant éventuellement à quelques questionnements: Où sommes-nous? Qui sommes -nous ? Quelle est notre place ? Cette Série en imbrique donc plusieurs autres, tiraillées vers une abstraction plus ou moins soutenue. Dont par exemple la série "La Complainte des Animaux" qui évoque l’extinction de certaines espèces, plaçant l’animal dans des lieux inappropriés où il s’est sans doute perdu, voire réfugié. Très différente mais conservant la signature de l’artiste ( puissance et maîtrise des couleurs, équilibre des compositions), la grande Série "Paysages" est inspirée par la région normande. Sa lumière, ses rivages, ses marécages et surtout son ciel sont omniprésents dans les séries aux titres évocateurs. [..Des couleurs « maçonnées » des môles à l’expressionnisme retenu, mais lyrique, des empâtements de matière étirée, fragments de terre et d’eau, de ciels. Le ciel, jamais tout à fait uniquement haut, partout. Et toujours l’horizon..] M. Jobbé-Duval.